Le 6 avril dernier, Google a choisi FABERNOVEL DATA & MEDIA pour co-organiser son premier Hackathon Mobile Speed. Au programme ? Une demi-journée de formation et de hack en live pour accélérer les performances des sites mobiles des participants. La question qui demeure : de la vitesse oui, mais pourquoi, et comment l’optimiser ? Retour sur la métrique à suivre et sur les bonnes pratiques à mettre en place pour optimiser les performances mobiles de son site.

Saviez-vous qu’en 2016 en France, 53% du trafic web provenait du mobile ? Et qu’en 2017, 50% du commerce en ligne sera effectué sur mobile ? Cependant pour profiter des opportunités liées au mobile, la vitesse n’est plus une option. Et pour cause, elle influence la perception des utilisateurs vis-à-vis d’une marque (53% des visites sont abandonnées si les pages prennent plus de 3 secondes à se charger), impacte les performances business d’une marque (27% de conversions en plus pour 1 seconde de chargement en moins), et est un critère indirect de référencement naturel de votre site dans la mesure où elle améliore l’exploration des robots (l’association SEO camp a pu interroger près de 500 professionnels du référencement est a classé deuxième la rapidité des sites web et mobile en termes de priorité pour l’année 2017). De la vitesse oui, mais comment la mesurer ?
100 ms de temps de chargement supplémentaire, 1% de vente en moins pour Amazon
First Byte, Start Render, DOM Loading, Speed Index, Fully Loaded, la liste des indicateurs de performance est longue et toutes ces metriques ont leur importance. Mais si nous devions n’en choisir qu’une seule ? Le Speed Index ! Pourquoi ? parce que le Speed Index permet une mise en lumière du temps de chargement des éléments situés au-dessus de la ligne de flottaison, c’est à dire dans la partie visible de la page, et ainsi une meilleure appréciation de l’expérience utilisateur. La preuve en image !
Si, in fine, le résultat des situations A et B est le même : une page chargée à 100% en 12 secondes, les comportements entre t-0% et t-100% des situations A et B sont radicalement différents d’un point de vue expérience utilisateur, puisqu’au bout d’une seconde seulement la page A est affichée à 90% (et permet ainsi à l’utilisateur de commencer sa navigation sur la page) contre 20% pour la page B. Le Speed Index permet de traduire cette différence majeure ce qui n’est pas le cas des autres metriques, comme le _Start Render _(temps nécessaire au chargement du premier élément d’une page) ou le Fully Loaded (temps nécessaire au chargement de l’intégralité des éléments d’une page, tags compris) qui resteraient quasiment inchangés d’une situation à une autre.
Interpréter les chiffres
Sur mobile, est considéré comme “très bon” un Speed Index inférieur à 2000. Or en analysant le Speed Index du top 100 des e-commerçants Français, le constat est sans appel : aucun ne possède un Speed Index inférieur à 3 000, 46% ont un Speed Index “Très mauvais” (supérieur à 10 000), 22% ont un Speed Index “Mauvais” (entre 5 000 et 10 000), et 31% ont un Speed Index “Passable” (entre 3 000 et 5 000).
Pourtant ces mauvais scores sont la plupart du temps facilement optimisables. Et pour preuve, au terme de notre hackathon, des diminutions du Speed Index allant jusqu’à 60% ont pu être relevées, et la majorité des acteurs présents ont pu positionner leur Speed Index entre 2 000 et 4 000.
Vos pages sont longues à charger ? Regardez du côté de vos images ! En effet, la majorité du poids des pages sur le web est liée aux images. Aussi, pour optimiser son temps de chargement sur mobile il est nécessaire de renoncer à quelques détails sur les images pour plus de performance :
Quand on optimise le chemin critique, l’important est d’optimiser le temps de chargement des éléments au dessus de la ligne de flottaison. Plusieurs options :
Et vous, qu’attendez-vous pour optimiser votre site mobile ?