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[Livre] “Et si on vendait la Joconde ? Plaidoyer pour une relance par l’économie de la création” de Stéphane Distinguin
[Livre] “Et si on vendait la Joconde ? Plaidoyer pour une relance par l’économie de la création” de Stéphane Distinguin
Remy Stère

Fabernovel, expert en transformation numérique et création de produits et de services innovants, annonce la sortie mercredi 19 janvier en librairie de l’ouvrage de son fondateur et CEO, Stéphane Distinguin “Et si on vendait la Joconde ? Plaidoyer pour une relance par l’économie de la création” aux éditions JC Lattès.

Le livre plongera le lecteur dans un voyage enthousiaste et érudit de la Florence de Médicis au San Francisco des startups; de la technique du sfumato à la blockchain; de Charlemagne à Dan Brown… Une mise en abyme pour comprendre l’histoire de l’art, de son marché, son économie et l’évolution de ses pratiques. Il s’avère être aussi un plaidoyer pour sauver la culture durement touchée en cette période de pandémie et faire de l’industrie créative le cœur de la relance économique française.

“Et si on vendait la Joconde ? C’est la question que je me suis posée, face au Louvre, au mois d’avril 2020, alors que le monde entier s’était arrêté de respirer et se préparait à connaître une crise économique sans précédent. Publiée dans la presse, ma proposition a été reprise aux quatre coins du globe, parfois sous des airs de scandale. Je venais d’ouvrir la boîte de Pandore. Pourtant, j’étais animé par une seule préoccupation : comment trouver de l’argent pour sauver le monde de la culture et permettre aux artistes de continuer à écrire le futur” explique Stéphane Distinguin. “Rappelons-nous, la culture avait été décrétée comme non essentielle pendant cette crise alors qu’elle est pourtant l’âme de ce pays, sa raison d’être"

Vendre la Joconde… C’est avant tout une provocation bien-fondée pour nourrir un débat nécessaire et apporter des réponses aux besoins de politique culturelle, à court et long termes.  Pour Stéphane Distinguin, le succès de la Corée du Sud vient de son soft power à l’image de ses groupes planétaires comme BTS, de ses succès cinématographiques comme Parasite ou encore Squid Game, de son tissu industriel comme Samsung et son plan d’investissement à 200 milliards de dollars. Il est le fruit de 30 ans “de politique ambitieuse de création culturelle associée à un soutien massif à l’exportation, tant et si bien que son président, Moon Jae-in, a qualifié cette période d'âge d’or culturel”.

“Et si des batailles du cloud, des microprocesseurs, de l’espace, du climat, des biotechnologies, … celle des industries culturelles et créatives, moins coûteuse, était la clé pour les gagner toutes ? Elle pourrait renverser la vapeur, nourrir les autres secteurs industriels, intégrer les grands défis sociaux et environnementaux et ainsi réconcilier croissance et conscience,”

propose Stéphane Distinguin. Ce livre est finalement une invitation à la réflexion et à l’action pour que, comme le disait l’auteur de science-fiction William Gibson, le futur qui est déjà là, soit réparti de manière plus équitable. 

Commentaires des lecteurs en avant-première : 
Fleur Pellerin : 
“Ce titre en forme de question « sacrilège » est le prétexte d’une réflexion passionnante et iconoclaste sur le financement de la culture à l’heure des restrictions budgétaires et de la domination des plateformes numériques. Tirons les leçons du modèle coréen : le rattrapage économique spectaculaire s’est accompagné d’une politique publique de « smart power » qui, depuis une trentaine d’années, a tout misé sur l’influence culturelle. Si les coréens idéalisent encore la France, son patrimoine et son style de vie, ce respect est davantage tourné vers l’héritage du passé. Dans le monde de demain, celui de la réalité mixte, du métavers, des NFT, c’est bien la Corée du Sud qui est en train de s’affirmer comme le seul pays capable de concurrencer le soft power américain. Une démonstration par l’exemple que la Culture doit aussi être prise au sérieux par tout pays qui souhaite maintenir ou renforcer sa stature diplomatique et faire de la planification macro-économique. Il est temps, en France comme en Europe, de lui reconnaître cette place qu’elle mérite et continuer à innover pour son futur.”
Delphine Ernotte :
“À travers une passionnante réflexion sur l’histoire, le rôle et la valeur de l’art dans nos sociétés à travers les âges, Stéphane Distinguin propose un vibrant plaidoyer en faveur d’un investissement massif dans nos filières et industries culturelles. C’est une conviction que je partage : soutenir la culture, c’est créer de la richesse et préparer l’avenir de l’Europe et de la France.”
L’auteur 

Stéphane Distinguin est entrepreneur dans le domaine des industries numériques, culturelles et créatives. Passionné d’art, de design et de littérature, il est le fondateur et CEO de l’agence d’innovation Fabernovel. 

Le Livre : 
  • 240 pages 
  • 19 euros papier & 13,99 euros numérique
  • ISBN : 9782709668729
Sommaire :
  1. L’inconnue la plus célèbre au monde 
  2. La Renaissance, cent ans et cent kilomètres carrés de légendes
  3. Ginevra et Lisa, destins croisés
  4. Un fantasme nommé Joconde
  5. L’étrange nature des pièces de musée
  6. Un tour du monde de l’inaliénabilité (au temps de la cancel culture
  7. Un inventaire du Louvre
  8. L’art, marché global et florissant
  9. Les experts et les acheteurs
  10. Mais qu’aurait fait Léonard ? Internet
  11. Mais qu’aurait fait Léonard ? La blockchain
  12. Alors, combien pour la Joconde ?
  13. La classe créative
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