
Voici comment ces 7 modèles impactent chacun les diverses composantes de notre modèle POP :
Commençons par développer les quatre premiers modèles.
Une organisation basée sur de petites équipes pluridisciplinaires auto-organisées, les squads (des mini-start-up, in fine), avec des mécanismes de coordination _et _de réduction des dépendances entre elles.
Chaque squad est organisée autour d’une mission précise, avec un product owner qui en est le garant et aide à prioriser les efforts. Mais chaque employé fait également partie d’une guilde, c’est-à-dire d’un regroupement de personnes aux compétences et profils similaires (par exemple, la guilde des designers ou celle des développeurs front-end).
L’organisation en squads est donc matricielle : un premier axe correspond au « quoi » (via les product owners), un second au « comment » (via le partage d’expérience avec les pairs de sa guilde).
Qualités / défauts
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Penseurs
Si par rapport aux autres, ce modèle n’est pas clairement assignable à des auteurs précis, c’est l’expérience de Spotify qui constitue assurément la référence. Les coachs agiles Henrik Kniberg et Anders Ivarsson en ont décrit les principes et l’organisation en 2012.
Exemples
Pour aller plus loin
La méthodologie lean startup appliquée à de grandes organisations.
Dans ce modèle, l’entreprise moderne :
« - is founded on sustained impact via continuous innovation, and focused on long-term results
- operates rapid experiments
- has a new tool in its arsenal: the internal startup, filled with a small number of passionate believers dedicated to one project at a time
- comprises leaders and the entrepreneurs they empower
- leaves competitors in the dust through continuous innovation » (Eric Ries)
L’entrepreneuriat est considéré comme une nouvelle fonction à faire émerger dans chaque organisation.
Et puisqu’un bon schéma vaut mieux qu’un long discours :
Qualités / défauts
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Penseur
Eric Ries, entrepreneur. Ce modèle a été conçu en mission chez General Electric, invité à venir y appliquer le lean startup.
Exemples
Pour aller plus loin
« Holacracy offers a new “social technology” for governing and operating an organization—one that authentically distributes authority, and embeds flexibility and self-organization into the rules and processes through which the organization structures itself and goes about its business. »
« Holacracy replaces the traditional pyramid-shaped management hierarchy with a structure based on the idea of holarchy. A holarchy looks like a series of nested circles. Each circle (i.e. team) is made up of a set of roles, grouped together around a specific function—whether it be a specific project team, a department, a support function, or a business line. » (Holacracy Whitepaper)
Qualités / défauts
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Penseur
Brian Robertson, entrepreneur.
Exemples
Pour aller plus loin
« _un environnement organisationnel dans lequel la majorité des salariés sont complètement libres et responsables d'entreprendre toutes actions qu’eux-mêmes – pas leurs supérieurs ni même les procédures – décident comme étant les meilleures pour réaliser la vision de leur entrepris_e » (Isaac Getz)
Ce qui répond aux 3 besoins universels que le modèle identifie chez tout un chacun : (i) égalité intrinsèque, (ii) réalisation de soi et (iii) auto-direction. En bref, la philosophie sur laquelle repose l’entreprise libérée est que tout salarié a naturellement envie de travailler, et même plus, de bien le faire.
Qualités / défauts
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Penseur
Isaac Getz, professeur de management à l’ESCP.
Exemples
Pour aller plus loin
Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite de la présentation de ces modèles inspirants.