Bien que radicalement différentes, les stratégies SEA et SEO ont in fine le même objectif : développer le chiffre d’affaires d’une entreprise. Cependant, s’il est relativement simple pour un spécialiste média d’apporter une réponse, quasi-immédiate, à cette question, et ce à l’euro près, grâce à l’armada d’outils à disposition, la difficulté est tout autre lorsqu’on l’applique au SEO. Face aux sommes colossales investies dans le digital et malgré le fait que le SEO soit un domaine opaque, il reste néanmoins primordial de mesurer son ROI afin de maîtriser sa rentabilité, mais comment ?
Si pour certains l’estimation du retour sur investissement d’une stratégie SEO est si compliquée à évaluer, c’est que le SEO est un secteur soumis à de nombreux facteurs exogènes qui tendent à biaiser les calculs de rentabilité. On peut notamment évoquer l’inconnue relative à la stratégie SEO implémentée par ses concurrents, le mutisme des moteurs de recherche comme Google au regard de l’évolution des algorithmes de référencement, ou encore les restrictions d’accès opérées par Google sur certains outils, comme le Keywords Planner, permettant d’estimer le potentiel de recherche d’un mot clé, aux seuls utilisateurs ayant une campagne média active.
S’ajoute un nombre important de facteurs endogènes tels que le manque de formation et d’intégration des recommandations par les développeurs, les mauvaises évolutions techniques du site, ou encore les challenges qu’impliquent les métiers du SEO en terme de veille d’opportunités.
Autre ombre au tableau, le temps de mise en place d’une stratégie SEO. En effet, contrairement aux stratégies média dont les impacts sont mesurables quasi-instantanément, la mise en place d’une stratégie SEO nécessite souvent quelques semaines avant d’être en mesure d’évaluer les retombées. Si certains seraient tentés de tourner le dos au SEO, et se concentrer uniquement sur des stratégies média, il est important de rappeler qu’avec plus de 50% du trafic généré par le canal SEO, ce dernier se hisse à la première place des sources de trafic d’un site web, et permet de capter plus de 3,5 milliards de requêtes quotidiennes sur Google. De même 90% des clics effectués sur une première page de résultats se font via des liens naturels. Aussi, bien que moins souple que la plupart des leviers d’acquisition média, le référencement naturel reste un levier incontournable d’acquisition, et a la particularité d’être extrêmement rentable et pérenne : un site bien référencé est l’assurance d’un trafic qualifié et durable.
Face à certains éléments exogènes, les spécialistes SEO n’ont que peu de pouvoir. Cependant la situation est loin d’être perdue ! Et bien que certains SEO-sceptiques clament le contraire, chez FABERNOVEL DATA & MEDIA nous sommes convaincus qu’il est tout à fait possible, grâce à une approche data-centric, de réaliser une étude du retour sur investissement d’une stratégie SEO au centime près. Comment?
A noter que les potentialités sont encore plus importantes si l’on considère que dans la majorité des cas un site non-optimisé génère 80% de son trafic et de son chiffre d’affaire grâce à moins de 20% de ses pages par manque d’optimisation ou d’accessibilité aux robots d’exploration. Imaginez si nous rendions visible l’intégralité de vos pages sur de nouveaux ensembles de mots clés encore non couverts par les pages actuelles ! Qu’à cela ne tienne !
Une fois les projections établies, place à l’action ! Le SEO n’a d’intérêt que s’il améliore le business, mais les effets sont parfois longs à ressentir. Dès lors, comment le piloter ? En écoutant l’ensemble des signaux envoyés par les différents KPIs afin de prioriser les actions dans le temps et valider / invalider les chantiers sans attendre les résultats finaux de positionnement.
Il existe trois familles de KPIs à suivre de près :
Pour être efficace, le SEO nécessite une priorisation des recommandations à implémenter. Mais par où commencer ? Le SEO doit être conduit de manière agile et suivre un cycle dans une approche itérative afin de ...